Paléo

...le bien être au quotidien

Qu’est-ce que le Paléo ?

La nourriture et l’environnement dans lequel nous vivons privent nos corps des nutriments essentiels et favorisent un mode de vie stressant. La nourriture moderne est pleine de gouts et de couleurs artificiels, de sucres souvent sous la forme de sirop de maïs, génétiquement modifié, xenoestrogens, xenobiotiques, conservateurs, graisses hydrogénées, sel de table et autres « anti nutriments » qui rendent la digestion et l’absorption de la nourriture difficile. Encore pire, gluten et caséine peuvent créer une inflammation chronique, qui est la racine de plusieurs maladies modernes.

Pendant des millions d’années l’être humain a vécu en tant que chasseur-cueilleur. Nos gènes se sont ainsi développés et adaptés à la nourriture à laquelle nous avons eu accès et leur fonctionnement est donc optimal quand notre alimentation est basée sur ces aliments. Le régime Paléo est une alimentation moderne qui imite ces catégories d’aliments que chaque personne consommait il y a plus de 1000 générations humaines. Ces sont les fruits et les légumes frais, les racines, les fruits oléagineux, les viandes maigres, le poisson et les fruits de mer. La période paléolithique s’est terminée il y a environ 2,5 millions d’années avant l’apparition de la révolution agricole et industrielle. Avant la révolution agricole, chaque être humain de la planète était un chasseur-cueilleur et mangeait seulement des aliments sauvages non transformés qu’il pouvait trouver dans son environnement naturel. Les aliments qu’on évite dans le régime paléo sont donc les aliments récents et transformés comme les graines, les produits laitiers, les sucres raffinés et les huiles végétales raffinées. En mangeant ainsi on augmente la densité nutritionnelle, on réduit l’inflammation, on améliore la digestion, on stabilise la glycémie, on améliore la flore intestinale et on réduit les facteurs de stress dans notre mode de vie afin de renforcer notre système immunitaire et notre santé globale.

Mais Paléo n’est pas seulement une façon de manger mais également une façon de vivre. Pour optimiser notre santé au maximum on vises les six piliers suivants:

L’alimentation

Quels sont alors les nutriments à éviter afin d’optimiser notre santé : le paléo exclue tous les aliments qui peuvent être « pro » inflammatoires et favorise les aliments denses en nutriments.
Les aliments pro inflammatoire sont le gluten (voir lectines toxiques), la caséine, les glucides raffinés (dont le sucre blanc), les graines et le soja :

Les lectines toxiques
Le gluten ou tout graine mais également les pseudo-grains (amarante, sarrasin, chia et quinoa) et certains légumes (alfa alfa, caroube, pois chiche, haricots cacahuète et soja entre autre). Il s’agit donc de supprimer toutes les graines et non pas de remplacer notre pain avec du pain sans gluten ou nos pâtes avec des pâtes sans gluten car les produits sans gluten qui commencent à envahir nos supermarchés ne sont pas du tout un bons substituts (car ils contiennent d’autres amidons et d’autres remplisseurs/stabilisateurs qui sont néfastes pour notre santé).
La caséine (protéine du lait)
Comme avec les lectines, la raison principale d’éviter le lait est liée à la difficulté pour notre organisme à le digérer. Pourquoi ? Et bien, le lait contient une enzyme appelée protéase qui contribue à l’hyperperméabilité intestinale (par rupture des jonctions entre les entérocytes). Le lait stimule également la production d’insuline car il contient des glucides. Le lait de vache contient également des hormones qui ont potentiellement un impact sur le corps humain (notamment IGF-1). Le lait augmente aussi la production de mucus ce qui peut aggraver les conditions requises au développement de l’asthme mais également créer un excès de mucus dans l’intestin ce qui peut générer des irritations de la muqueuse intestinale et gêner l’absorption de nutriments et des minéraux.  La caséine peut aussi avoir un effet de réaction croisée avec le gluten. Il faut toutefois faire la différence entre le lait conventionnel, des vaches nourries aux graines et le lait cru des vaches nourris à l’herbe.
Le sucre
Tous les glucides (pains, pates ou même les carottes et les betteraves) sont tous des longues chaines de sucre et ils vont tous finir de la même façon une fois qu’ils arrivent dans notre sang : du sucre. Presque tous les glucides sont décomposés en moitié glucose, moitié fructose. Le glucose est ensuite utilisé directement par nos cellules pour créer de l’énergie alors que le fructose doit passer par le foie pour être converti en glucose ou en graisse. Le problème c’est quand nous consommons plus de sucre que nous en avons besoin car une cascade d’hormones est alors stimulée afin de convertir ce sucre en glycogène (forme de stockage du sucre) ou en stock de graisse. D’abord le taux de sucre dans le sang augmente et ce sucre réagit avec d’autre composants de notre sang et crée ce qu’on appelle « AGE ou Advanced GLycation End Products », cela cause des dommages oxydatifs et augmente l’inflammation dans le corps. Un taux de sucre élevé va aussi stimuler les niveaux d’insuline afin de l’abaisser ainsi que l’hormone de la satiété (la leptine) qui stimule notre faim et nous donne plus d’appétit (cercle vicieux et système de récompensation). Le foie est responsable de la transformation de tout le sucre dont nous n’avons pas besoin dans l’immédiat, soit en glycogène soit en stock de graisse mais en faisant cela, des produits toxiques (comme les triglycérides) sont créées dans cette transformation. Si notre consommation de glucides est assez basse, notre corps parvient à gérer ces produits toxiques mais quand nous en consommons systématiquement en excès, notre corps n’arrive plus à gérer. Le but avec le Paléo n’est pas de supprimer tous les glucides mais plutôt de remplacer les glucides raffinés par les fruits, légumes et racines frais.

LA FLORE INTESTINALE

L’être humain est constitué des bactéries qui sont essentiellement logées dans l’intestin. Le bon équilibre de ces bactéries ou autrement dit, notre flore intestinale est primordiale pour notre santé. Une flore intestinale déséquilibré (telle que le SIBO ou « Small Intestine Bacterial Overgrowth » qui le plus récurant) peut donner des symptômes du ballonnement, problème de peau jusqu’aux maladies auto immunes. Que provoque un déséquilibre : l’usage excessif de l’antibiotique, un régime trop riche en glucides raffinés, une grande consommation de viande venant des animaux traités aux hormones ainsi que les pilules ostrogéniques. La bonne nouvelle c’est que le mode de vie Paléo améliore la flore intestinale en réduisant tous les aliments pro inflammatoire et limites les glucides.

LE SOMMEIL

Le sommeil est un élément clé de notre santé. Il suffit d’une mauvaise nuit pour être de mauvaise humeur, pour avoir moins d’énergie et avoir davantage faim. C’est pendant le sommeil que nos cellules se régénèrent. Comme avec la nourriture : une mauvaise qualité ou quantité de sommeil interfère avec l’homéostasie de notre corps : la production de l’hormone de la faim (grehline) est stimulée ce qui résulte à une baisse de notre métabolisme et à une augmentation de notre faim. Une manque de sommeil est également stressant pour notre corps et stimule la production de cortisole.
Des études épidémiologiques ont montré une corrélation entre une manque de sommeil ou un sommeil dérangé et l’obésité, le diabète et d’autres maladies métabolique. Le sommeil est aussi très important dans la régulation de notre système immunitaire (un manque de sommeil stimule l’inflammation) et la régulation des hormones. L’importance n’est pas de passer des heures et des heures dans son lit mais plutôt de respecter le rythme circadien en évitant la télé ou la lumière très forte le soir et de passer le plus de temps possible dehors et surtout quand il fait beau.

LES TOXINES

Nous vivons dans un monde de plus en plus toxique, La France est un de plus gros consommateur des pesticides et la pollution est devenue un véritable enjeu santé, il est donc de la plus haute importance de garder notre nutrition et environnement proche le plus « clean » possible. Il y a d’abord toutes les toxines évidentes tels que le tabac, l’alcool, les pesticides, la pollution mais il y a également tous les œstrogènes environnementaux à la fois dans notre nourriture tels que les graines de lin, soja et mais aussi les emballages plastiques, des produits d’entretien ménager et les produits de beauté. Il ne faut cependant pas s’arrêter de vivre mais en réduisant au maximum notre exposition en faisant des petits changements on peut aller très loin.

L’EXERCICE PHYSIQUE

Les avantages d l’exercice physique régulier sont bien documentés tels que : augmenter la masse musculaire et le métabolisme, une augmentation du « bon » cholestérol HDL et une baisse des triglycérides, amélioration de la densité osseuse et une amélioration de notre sommeil. Mais l’exercice physique nous aide surtout à équilibrer un certain nombre d’hormones clés tels que l’insuline, cortisol, leptine, ghréline et la mélatonine et renforce également notre système immunitaire. Mais comme avec tout, l’équilibre est essentiel, trop d’exercice physique peut également devenir une source de stress en plus.

LE STRESS

Le stress est un facteur aggravant sur presque toutes les maladies possibles. Nos corps sont équipé des hormones de stress (adrénaline et cortisol) qui sont là pour nous sauver en cas de stress urgent, tel que l’apparition d’un lion sur la Savane mais lorsque on est soumis à des niveaux de stress chronique, cela peut avoir des effets délétères sur notre organisme.

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